Une source lumineuse, qu’il s’agisse d’une incandescente, d’une halogène, d’un fluorescent, d’une led ou même du soleil, se caractérise par sa couleur et son intensité.
La couleur de la lumière:
La lumière à laquelle notre œil est sensible est une toute petite partie du rayonnement électromagnétique.
Plus précisément, la longueur d’onde de son rayonnement s’étend de 380 nm pour le violet à 780 nm pour le rouge.
La lumière blanche est constituée du mélange de plusieurs couleurs, comme on peut le voir en décomposant cette lumière blanche à l’aide d’un prisme. La synthèse additive utilise généralement trois lumières colorées : une rouge, une verte et une bleue. L’addition de ces trois lumières colorées en proportions convenables donne la lumière blanche. L’absence de lumière donne du noir. La température de couleur d’une source lumineuse, c’est par définition comparer sa couleur (donc, son émission dans le spectre visible) à celle du corps noir, un modèle mathématique qui décrit une surface idéale qui absorberait tous les rayonnements, et n’émettrait que par effet thermique. La température de couleur d’un luminaire va d’environ 1000 kelvin à approximativement 10 000 K . Le dégré Kelvin est l’unité à privilégié pour qualifié une couleur de lumière; des termes comme blanc froid peuvent signifié du 5000°K pour un fournisseur et 6500°K pour un autre. Pour une ampoule incandescente ou une ampoule halogène, il n’y a pas de choix de couleur de lumière. Toutefois, on peut remarqué un phénomène de gradateur de la lumière chaude selon l’intensité de l’éclairement de l’ampoule; une ampoule de 60 watts va éclairé un peu plus jaune qu’une ampoule de 100 watts.
- Ampoule incandescentes 2600~2800°K
- Ampoule halogène: 2800°~2900°K
Alors que, pour les ampoules au fluorescent ou au DEL, les fournisseurs offrent plusieurs choix de couleur sur le marché.
Exemples souvent utilisé dans l’industrie:
- Blanc chaud 2700°K ~ 3000°K
- Blanc neutre 4000°K
- Blanc froid 5000°K
- Lumière du jour 6500°K
Dans le commercial, industriel et institutionnel; il existe aussi des ampoules de type « lampes à décharge » . Soit les lampes à décharge »haute pression » comme les lampes au sodium haute pression, aux halogénures métalliques ou au mercure haute pression ou les lampes au sodium basse pression.
À noter que les tubes fluorescents, les lampes fluocompactes et les lampes à induction sont aussi des lampes à décharge (la lumière y est aussi produite par une décharge électrique dans un gaz). À gauche, une ampoule au DEL de 9 watts dans le 3000°K.
À droite, un tube fluorescent de format T8 avec un marquage 841 indiquant un indice de rendu de couleur de 80 à 89 et une température de couleur de 41000°K (blanc neutre).
Qu’est-ce que le IRC, indice de rendu de couleur évalue la propriété de la source lumineuse qui influence l’aspect des objets en en ce qui concerne la couleur. Après la température de couleur, c’est, le second facteur permettant de qualifier une source de lumière c’est-à-dire, d’en mesurer la qualité perçue. C’est pourquoi une comparaison de l’IRC de deux sources lumineuses qui n’ont pas la même couleur de température, n’a pas de sens.
La plupart des lampes fluocompactes vendues au grand public ont le code 8XX, bien que cela tend à disparaître il existe aussi du 7XX. 8 indique un IRC entre 80 et 89 % ; 7 indique un IRC entre 70% et 79%. On trouve aussi des lampes avec les codes 830, 835, 840, 850 et 865 désignant des lampes à 3 000°K, 4 000°K ou 6 500°K. Pour des travaux de précision ou un emplacement ou le rendu de couleur est important (exemples: prothétique dentaire, imprimerie, textile, muséographie, photographie, boucherie, bureaux de ventes) on choisit des lampes marquées 9xx (930, 940, 950 et 965 ), avec un IRC supérieur à 90 %, avec un moindre risque de métamérisme. L’IRC est normalisé par la Commission internationale de l’éclairage (CIE) et défini en comparant la source de lumière à tester à une source de référence ayant la même température de couleur. Le test de rendu de couleur s’effectue sur les 15 couleurs sélectionnées, puis on établit une moyenne des résultats pour produire l’IRC; celui-ci est le résultat d’une moyenne des rendus de chacune des couleurs. La couleur rouge (R9) étant la plus difficile à restituer, celle-ci est souvent pauvre. C’est pourquoi, de plus en plus, nous examinons le rendu de la couleur rouge plutôt que de regarder tenir compte de la moyenne Pour résumé, une lumière blanche peut être plus ou mois rougeâtre ou au contraire plus ou moins bleuâtre en fonction des longueurs d’onde qui la composent. Quand on chauffe de plus en plus fort un « corps noir » (par exemple un morceau de graphite, ou un bout de charbon de bois), il devient d’abord chaud (ce n’est pas une lapalissade : il émet des rayons infrarouges qu’on sent mais qu’on ne voit pas), puis rouge, orange, jaune, blanc …
La température de couleur est par définition la température exprimée en Kelvin à laquelle il faut chauffer un corps noir pour obtenir la couleur en question. La température Kelvin (°K) est égale à la température Celsius (celle qu’on utilise habituellement) diminuée de 273,15°0K=-273,15°C : le « zéro absolu ». On en déduit qu’on ne peut pas attribuer une température de couleur à n’importe quelle teinte; par exemple on peut chauffer un corps noir comme on veut, il ne deviendra jamais vert: le vert n’a simplement pas de température de couleur. On peut représenter toutes les couleurs dans le diagramme ci-bas appelé diagramme de chromaticité ; seules les teintes qui se trouvent à proximité de la courbe graduée en Kelvins peuvent être associées à une température de couleur; on voit notamment que le vert est largement en dehors de la courbe. En fait, la couleur de lumière suit cette courbe. Dans la réalité, deux tubes fluorescent qui sont de deux marques différente ou deux luminaires qui ne sont pas identique, peuvent ne pas avoir la même couleur. Parfois, un peut être légèrement plus rosé alors que l’autre légèrement plus bleuté, car la température en °K lorsque mesuré elle se trouve arrondi, dans cet exemple, deux fournisseur de luminaires 4000° kelvin.